Le métier d’auxiliaire de puériculture fait partie du domaine du paramédical, mais tient également un aspect éducatif. L’auxiliaire de puériculture prend soin et accompagne les nourrissons, les bébés, les jeunes enfants, et même les adolescents au quotidien. Qu’ils soient malades, handicapés ou bien portants. C’est une profession qui peut s’exercer dans de multiples établissements : à domicile, dans un centre d’accueil, dans une crèche ou dans un service hospitalier, en pédiatrie, mais surtout en maternité.
Le travail d’un auxiliaire de puériculture en maternité
Dans un service de maternité, l’auxiliaire de puériculture prodigue les soins classiques aux nourrissons et aux nouveau-nés. Il ou elle seconde la sage-femme lors de l’accouchement, s’occupe de la pesée, de la mesure, de la prise de température, de la préparation des biberons et de la toilette du bebe. Elle est l’équivalent d’une aide-soignante chez les adultes. Il n’est cependant pas dans sa mission de prescrire, d’administrer des médicaments ou de donner des soins d’urgence aux bébés. Si une telle situation devait se présenter, l’auxiliaire de puériculture devrait toujours aviser son supérieur. Bien que de plus en plus d’hommes commencent à s’intéresser à ce métier, il s’agit d’une profession majoritairement féminine. La puéricultrice donne alors des conseils aux parents surtout aux mères quant aux précautions quotidiennes à prendre concernant leur enfant. Des conseils diététiques ou concernant l’hygiène. C’est également dans son rôle de nettoyer, d’entretenir la chambre du bébé et les matériels médicaux qui s’y trouvent. Une puéricultrice est amenée à travailler le jour, mais aussi à assurer des grades de nuit à l’hôpital. Les week-ends et les jours fériés n’étant pas des exceptions. Cliquez ici pour plus d’informations.
L’auxiliaire de puériculture d’une structure d’accueil
L’auxiliaire de puériculture d’une crèche ou d’une halte-garderie va s’occuper de la garde d’un groupe de cinq enfants ou plus, âgés de deux mois à trois ans. Des enfants en bonne santé, dont les activités de la journée vont être coordonnées par l’auxiliaire de puériculture. Cette dernière aura pour tâches de les accueillir, de changer leurs vêtements, de les faire à manger tout en les habituant à manger et à aller aux toilettes seuls pour les plus âgés. Le but est de leur apprendre la notion de l’autonomie. Les plus jeunes, s’ils ne savent pas encore, doivent apprendre à parler, à s’asseoir ou à marcher. Elle doit parallèlement les instruire sur l’hygiène corporelle et autre savoir-vivre. Mais également organiser des jeux comme les jeux interactifs, des activités d’éveil intellectuelles et d’apprentissage. Les horaires de jour des puéricultrices commenceront à partir de 7 heures et se terminent à 19 heures. Au terme de la journée, elles ont le devoir de faire un rapport aux parents pour les informer des progrès ou d’éventuels soucis de leur enfant. À noter qu’une auxiliaire de puériculture à domicile aura les mêmes responsabilités, mais à la différence près qu’elle ne prendra en charge qu’un ou un nombre restreint d’enfants.
L’auxiliaire de puéricultrice dans les autres structures
Dans une PMI ou protection maternelle et infantile, l’auxiliaire de puériculture est chargée de l’accueil. Elle assiste le médecin lors des consultations, tient les dossiers administratifs et les met à jour. En effet, cette profession amène le plus souvent à travailler dans une équipe pluridisciplinaire composée de professionnels de la petite enfance. L’auxiliaire de puériculture est d’ailleurs toujours dirigée par une puéricultrice, une sage-femme ou un pédiatre. Dans un institut médico-éducatif ou IME, les patients sont des enfants porteurs d’un handicap mental ou physique. Elle devra s’assurer du bien-être physique, psychoaffectif de chaque enfant et participer à leur intégration sociale. Dans cet objectif, il est dans sa mission d’éviter et de repérer rapidement les situations conduisant à un risque d’exclusion. Dans une pouponnière, la puéricultrice s’occupe d’enfants, particulièrement d’adolescents placés à la suite d'une décision juridique ou sur la demande de parents en difficultés financières. Elle est formée à leur donner de l’attention afin de les amener à avoir confiance et à leur garantir un environnement sécurisé.
Les compétences et qualités requises pour être auxiliaire de puériculture
Le diplôme requis pour devenir auxiliaire de puériculture est le DEAP ou le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture acquis dans un institut de formation spécialisé. Une formation composée d’enseignement théorique d’environ 600 heures et pratique au cours d’un stage. On y apprend à détecter un quelconque trouble psychologique chez l’enfant et à prendre en charge d’éventuel accident de vie. C’est un secteur qui recrute régulièrement, mais les offres sont plus nombreuses en ville qu’en province. Plus tard, il lui sera permis éventuellement d’exercer en tant qu’infirmier ou assistant médical après au moins trois ans d’expérience professionnelle dans un milieu hospitalier. Néanmoins, quels que soient le lieu de travail et l’établissement, l’auxiliaire de puériculture doit avoir le sens des responsabilités, faire preuve de rigueur, de patience, mais d’un autre côté montrer de la douceur et de la compréhension envers les enfants dont il ou elle s’occupe.